Jacky Sulpice, Philippe Vallet, Janine Ebelé, Dominique Piron, Catherine Duret, Xavier Escaffre, Michel Castagner, Bernadette Pace-Roux, Sylvain Joly et Alexis, un copain à lui, Lucienne Jacob.

A 7 heures 30, nous installons le campement, le lieu a été changé et Catherine lance un appel sur le portable de Lucienne : "où es-tu, nous sommes au cimetière, viens nous rejoindre !".

A 8 heures arrive le premier cycliste, Jean-François Joly quant à lui amène en renfort 2 grands marmots, Sylvain et Alexis, qui seront les grippe-coquins efficaces au giratoire de l'accueil.

Chacun à son poste, Xavier pianote avec le tampon et les bâtons 100, 200, 300, 400.

Le marmiton Michel veille au chuchotement des cocottes, Janine apporte une note fruitée en dosant savoureusement le thé. Cette année Michel n'a pas le dos cassé, Lucienne avait emprunté 4 thermos de 5 litres sur pied et avec robinet : à bas la louche !

Avec sympathie Bernadette et Catherine offraient à gogo la marmelade, tartinaient le tutti-fruit de Lu, ce qui précipitait Jacky Sulpice, le mitron, à trancher plus vite le bon pain savoyard. Dominique bouffonnait à l'idée d'enfiler les gants, avec sympathie Lucienne exigea que les conditions d'hygiène s'appliquent !

Le saucisson tranché présenté près des biscuits salés et chips fut apprécié vers 10 heures 30, Philippe Vallet toujours bien dans ses baskets, en a taillé plus d'une rondelle, ganté sans bavette !

Coursier chez les Mousquetaires, il calcula juste. Nous avons été rejoints par 3 sympathiques Saint-Pierrains du Club CTC ; André Allemand, Danielle Clémenson et François Pajean [ndlr : ex-Sociétaires], lequel nous offrit le succulent blanc miolanais.

Vers 13 h, la bonne humeur régnait toujours; à table les bénévoles ! Pour finir en musique Michel fit sauter le bouchon, un cassoulet savoyard (?) fut servi et la tarte succulente de Catherine présentée sur un fond de poésie ont taquiné nos papilles, il manquait seulement un gorgeon de goulbinette au palais.

Rendez-vous donc pour le 8 mai 2003 !!!

La météo déchirait le printemps depuis quelque temps déjà, vidant les pelotons cyclistes et détrempant les routes; l'affaire s'annonçait mal...

Météo-France, pourtant souvent empreinte d'optimisme, rajoutait encore à nos angoisses d'organisateurs en diffusant des bulletins alarmistes et gorgés d'humidité. La Randonnée des Ducs, allons, se résoudrait donc cette année en une tristement célèbre "Rincée des Ducs".

Et pourtant...

Cette météo cata, en s'entrouvrant ce jour-là sur un agréable soleil, a précipité dehors des cohortes de cyclos, ravis et avides de se ruer sur les routes,... et nos circuits venant à propos. Allons, tout ce travail d'une grande équipe de bénévoles allait donc servir à quelque chose !

Nous en avons compté 513, venus en masse et en paquets, tels qu'il était parfois difficile d'y faire face. Et parlons des ravitos, qui durent cette fois encore improviser pour nourrir et abreuver ces hordes sympathiques ! Car la RDD, c'est cela aussi ! tracer, inscrire, servir, puis... balayer.